EDITO
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Les eaux non potables : un défi d’avenir ?
La France a le privilège de disposer sur son territoire d’abondantes ressources en eau, ce qui permet aux services publics de distribuer de l’eau potable à tous les robinets et pour tous les usages.
Il n’en va pas de même dans de nombreux pays du monde qui souffrent de pénurie d’eau et doivent l’économiser autant que possible, notamment à travers une rationalisation de son utilisation et la réutilisation d’eau non potable pour certains usages aussi importants que l’irrigation. Avec les effets du dérèglement climatique d’ici 2050, notre pays doit dès à présent réfléchir lui aussi à la préservation de ses ressources en eau.
Dans le Val-de-Marne, l’utilisation des eaux non potables est déjà une réalité. Dans le cadre du Plan bleu, démarche partenariale de développement durable, une étude s’est attachée fin 2014 à recenser les retours d’expériences de structures publiques et privées qui ont expérimenté des dispositifs d’utilisation d’eau non potable. Elle a abouti à un guide permettant de faire le point sur la réglementation existante et de dégager des recommandations pour tous ceux qui souhaitent s’engager dans ce type de démarche.
Eaux de pluie, eaux brutes, eaux usées vous sont ainsi présentées, en tant que ressources alternatives à l’eau potable, avec leurs points forts et leurs limites, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives, sur les usages futurs de l’eau dans nos sociétés.
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LES TYPES D'EAUX NON POTABLES
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En dépit d’un cadre réglementaire limité à l’irrigation, les usages de cette ressource alternative à l’eau potable se multiplient, et témoignent d’un potentiel de développement majeur en France et ailleurs.
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Habitant, entreprise, association ou collectivité publique… l’idée de récupérer l’eau de pluie peut s’avérer un véritable atout. Pour arroser, par exemple, et ainsi économiser de l’eau potable et réduire ses dépenses.
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