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valdemarne mars 2020
La lettre des entraîneurs du Val-de-Marne

Dire que le monde du sport traverse une mauvaise passe serait sans doute un euphémisme. Nos plus haut responsables ont actuellement des décisions délicates à prendre. Dans tous les cas, celles-ci seront critiquées. Annuler un championnat, un match, une rencontre au nom du principe de précaution est une décision courageuse. Bien sûr on trouvera toujours des détracteurs criant que l’on cède à la panique, que tout cela est exagéré, que l’histoire nous montre que nous avons déjà fait face à des épidémies bien plus importantes sans que cela ne conduise à toutes les restrictions qui sont en train de se mettre en place. Mais qui est en mesure à ce stade, de savoir quel sera l’ampleur du problème ? Lorsque l’on cherche à limiter le développement d’une crise, toute comparaison avec des événements similaires est prématurée et donc faussée. Dans un scénario catastrophe, on imagine que d’autres détracteurs, mais peut-être aussi les mêmes, pourraient crier au scandale face à notre incapacité à anticiper, à réagir et à agir devant ce qui semblait prévisible ! Il convient donc de savoir raison garder, de se repositionner non pas sur l’immédiateté mais sur le plus long terme. 

Par ailleurs, les effets collatéraux de cette crise nous rappellent, si nous l’avions oublié, qu’au de-là de l’investissement louable des bénévoles, le sport et ses organisations constituent un secteur économique à part entière. Comme les autres secteurs, il sera largement impacté. A un autre niveau, s’il s’agit pour chacun de poursuivre autant que possible ses activités, on mesure un peu mieux l’intérêt de cultiver l’accès à l’autonomie au profit de la dépendance. Ce point s’applique aussi à la pratique de l’activité physique et au sport. Au final, comme on l’entend fréquemment lors des interviews de champions, ne s’agit-il pas avant tout de se faire plaisir ?

Thierry Maquet

Quels sont les mécanismes sous-jacents au mouvement ? Le sensoriel et la capacité motrice : un duo inséparable

Dans le précédent article, nous évoquions le fait qu’au-delà des différents méthodes, pédagogies ou facteurs externes (comme l’environnement ou les infrastructures de la pratique), l’histoire motrice du pratiquant est une variable non négligeable. Cette dernière pourrait expliquer certaines difficultés dans la progression, la maîtrise, l’inadaptation de certaines personnes dans leurs pratiques physiques...

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Faut-il constamment (se) pousser à bout pour progresser ?

Dans le cadre de l’amélioration de la condition physique et des performances, l’idée selon laquelle « Il faut constamment (se) pousser à bout pour progresser » est bien ancrée chez la plupart des sportifs et même chez de très nombreux entraîneurs (1). Cette idée garantit-elle une progression sans risque ?

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Activité physique et vieillissement du système immunitaire : intérêts et limites de l’exercice

Il n’y a jamais eu autant d’adultes au-dessus de l’âge de la retraite. Bien que l’augmentation de l’espérance de vie se poursuive dans le monde, la période de vie en « bonne santé » dont pourrait bénéficier la population ne suit pas le même rythme. Dans l’optique de l’amélioration du bien-être de la population des seniors, le vieillissement du système immunitaire constitue un des thèmes majeurs de réflexion...

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