Le mois de décembre est souvent propice aux bilans qui eux-mêmes invitent à une prise de recul et une analyse des actions réalisées.
Ainsi, plus que dans tout autre secteur, lorsque l’on travaille dans l’environnement du sport, il est indispensable d’être armé pour faire face aux changements.
Qu’il s’agisse de l’enseignement avec ses multiples réformes, du secteur du sport interrogé actuellement sur son modèle de gouvernance ou du sport santé qui se structure mais qui doit trouver des solutions à quelques tensions et contradictions, les modèles évoluent et nous obligent à reconsidérer en permanence la façon de les appréhender.
Pour répondre à ces défis, il est crucial que la formation initiale prépare les futurs professionnels à développer un sens critique et à utiliser des outils permettant d’analyser les situations avant d’élaborer des réponses adaptées. En ce sens, tout formatage et positionnement dogmatique constitueraient une impasse dans laquelle les formations universitaires n’ont pas l’habitude de tomber.
En second lieu, il est fondamental de s’inscrire dans une logique de formation tout au long de la vie. Sur ce point, les possibilités ne manquent pas. De nouveaux modalités émergent. Si le numérique occupera une place de plus en plus importante à l’avenir, les interventions et colloques comme ceux organisés dans le cadre de notre dispositif restent indispensables, notamment au regard des interactions qu’elles permettent.
Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année.
Thierry MAQUET