EDITO
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OBJECTIF ZERO PHYTO
Véritable enjeu de santé publique, l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires devient une obligation légale. Depuis le 1er janvier 2017, il est interdit aux personnes publiques d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, de forêts et de promenades, et le 1er janvier 2019 marquera la fin de la mise sur le marché, de la délivrance, de l’utilisation et de la détention de produits phytosanitaires pour un usage non professionnel.
Petit à petit les produits chimiques laissent place aux techniques alternatives qui ne manquent pas. Par ces changements de pratiques, les gestionnaires des espaces publics donnent à voir à la population la végétation spontanée en ville et valorisent leur savoir-faire. Pourtant la tâche est ardue car l’acceptation de la floraison naturelle dans certains espaces dits « à contraintes » a du mal à faire son chemin. Cette mobilisation accrue des collectivités pour le « zéro phyto » contribue à limiter l’impact sur l’environnement, la biodiversité, l’eau, l’air et le sol. Malgré cela, l’usage des pesticides en milieu urbain représente encore jusqu’à 30% de la contamination de l’eau (source Naturparif). Les effets néfastes de ces substances sur les écosystèmes aquatiques sont avérés. Des traces de pesticides sont retrouvées dans la plupart des milieux aquatiques : eaux de surfaces ou eaux souterraines.
Comment faire émerger un nouveau regard sur l’entretien de ces espaces ? Comment redonner sa place à la nature en ville via une gestion écologique ?
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S'ADAPTER, ANTICIPER
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La Direction des Espaces Verts et du Paysage (DEVP) du Conseil départemental du Val-de-Marne a mené depuis plus de 10 ans une réflexion pour réduire, puis bannir l’usage des produits phytosanitaires dans la gestion de ses espaces publics. Grâce à une transition progressive et à un mode de gestion écologique, l'objectif est aujourd’hui atteint. Mais il reste encore des surfaces difficiles à gérer en zéro phyto, comme les surfaces stabilisées. En effet, elles s’enherbent plus facilement en cas de non fréquentation. Comment s’y adapter ? Quelle gestion intégrée pour ces espaces ?
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L’indicateur « Objectif zéro pesticide » en Île-de-France publié en mars 2016 par Natureparif (future Agence Régionale pour la Biodiversité en Île-de-France) montrait que 84 % des collectivités ayant répondu à un sondage étaient déjà à zéro pesticide sur leurs espaces verts. A l’inverse seule une commune sur deux avait arrêté le désherbage chimique sur la voirie et plus des 2/3 sur les cimetières.
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FOCUS
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DES PESTICIDES DANS LES RIVIERES...
Les pesticides (insecticides, raticides, fongicides, herbicides) sont des substances chimiques utilisées pour lutter contre des organismes considérés nuisibles pour les cultures et l’homme (insectes, rongeurs, champignons, herbes indésirables).
Lorsque ces substances sont pulvérisées à proximité de points d’eau ou sur des sols imperméables, elles peuvent avoir des conséquences néfastes pour la vie aquatique (mortalité, maladies, perte de biodiversité), mais aussi pour la qualité de l’eau potable (toxicité). C’est pourquoi leur usage est très encadré...
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Mobilisation des associations du Val-de-Marne sur le thème des inondations Maison des syndicats à Créteil de 17h30 à 20h00. Les associations seront invitées à réfléchir aux messages de sensibilisation aux risques d'inondation qui composeront les outils pédagogiques destinés à leurs publics.
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Découverte des sites écologiques de la Tégéval Une balade animée par l'association Au fil de l'eau qui intègre le programme d'activités proposé tout au long de la coulée verte reliant Créteil à Santeny.
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Conférence : crise écologique dans mon assiette. Comment l'agriculture moderne a déréglé la planète Les grains, les fruits et les légumes qui agrémentent nos marchés et garnissent nos assiettes ont une histoire.
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