Ecologie urbaine, agriculture, alimentation, habitat, santé, territoire... les 4es rencontres de l’Observatoire « Pratiques écologiques et éducation populaire : l’éducation qui vient », organisées à Paris par l’INJEP et l’ALLISS, avaient pour ambition de réfléchir aux liens entre mobilisations écologiques et renouvellement des pratiques éducatives. L’occasion de verser au débat public les nouvelles coopérations entre acteurs de la recherche, acteurs éducatifs (éducation formelle et non formelle) et acteurs sociaux (associations, ONG, collectifs...).
Plus de 300 personnes, associatifs, agents de l’Etat ou de la fonction publique territoriale, élus avaient fait le déplacement, validant l’intuition des organisateurs de ces rencontres : les mobilisations écologiques font basculer résolument l’éducation populaire dans ce que certains, nomment « l’âge du faire », à la fois nouvelle ère, nouvelles aspirations et nouvelles manières d’agir. Elles ne changent pas seulement les modes de production, de décision, de consommation, mais modifient aussi les manières d’apprendre et de transmettre. Doit-on dès lors consacrer l’action sur le sensible au détriment des pédagogies convenues ? En quoi, les mobilisations écologiques rejoignent-elles le mouvement des cultures numériques, édifiant un rapport horizontal aux savoirs et à la science ? L’éducation populaire s’en trouve-t-elle bouleversée, ou au contraire, confortée dans ces méthodes pédagogiques ? C’était là tout l’enjeu de ces rencontres : comprendre pour mieux accompagner, en fonction des attentes et des pratiques émergeantes.
Ce dossier rassemble les comptes rendus des plénières et des ateliers, ainsi que des vidéos de restitution. Contenus, ambiance, interventions… à défaut d’exhaustivité gageons que chacun-e y trouvera ce qu’il recherche : de la production collective, des regards originaux et personnels, mais aussi l’ambiance et le parfum particulier des temps qui changent.