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La dernière livraison de la collection « Les Cahiers de l’action », éditée par l’INJEP, explore les questions complexes des politiques de mobilité des jeunes ultramarins. Entre pluralité des contextes historiques et géographiques, diversités démographiques et sociologiques se pose la question de la mise en œuvre et de l’accompagnement des politiques de mobilité. Politiques qui ont été pensées en Europe, loin de territoires insérés dans des espaces qui leur sont propres.
Quid des outils et des dispositifs de mobilité internationale des jeunes en outre-mer ? Comment ces dispositifs pensés en métropole, en Europe, peuvent-ils s’appliquer dans des territoires caractérisés par l’éloignement géographique des lieux de décision ? Dans quelle mesure, chacune des situations spécifiques peut-elle être prise en compte pour comprendre ces mobilités ? Le numéro 49 des « Cahiers de l’action » ambitionne d’apporter des pistes de réflexion à ces questions.
L’enjeu n’est pas mince dans des territoires ultramarins où la mobilité est ancienne, complexe, faite de mouvements d’immigration et d’émigration. Les mobilités y sont subies, refusées, voulues, selon les territoires, les périodes historiques et les populations qu’elles concernent.
Autant de paramètres qui influent de façon déterminante sur les mobilités des jeunes ultramarins et l’action des professionnels de jeunesse de ce champ. C’est cette action que Florence Ihaddadene, doctorante en sociologie à l’IDHES Nanterre et Céline Leroux, docteure en sciences de l’éducation, chercheure associée au CERLIS, se proposent d’éclairer par ce texte. Une contribution précieuse à l’heure de l’européanisation des politiques de mobilité des jeunes et dans des territoires, où plus qu’ailleurs en métropole, la question de l’autonomie et des voies pour l’atteindre se pose avec acuité.
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