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PUBLICATION | Les universités populaires : entre accès aux savoirs, sociabilité et solidarité
 
 
Communiqué
INJEP analyses & synthèses n°55
Les universités populaires : entre accès aux savoirs, sociabilité et solidarité
 

En plein essor au début des années 2000, mais peu documentées, les universités populaires font l’objet du dernier numéro d’INJEP analyses & synthèses. Caractéristiques, objectifs, projets « politiques », activités, gouvernance… L’enquête, portée par le CERLIS et l’INJEP, a été menée auprès d’une dizaine d’universités populaires, qui se situent à l’interface de l’animation socio-culturelle, de l’enseignement supérieur et de la solidarité.
 

Le 55e numéro du bulletin INJEP analyses & synthèses s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche dédié à l’éducation populaire et porte la focale sur les universités populaires. Confrontées aux mêmes défis que les autres structures associatives des champs culturels, de la solidarité et des loisirs (équilibre financier, équipements, locaux, engagement des bénévoles, recours au salariat, participation des publics, gouvernance), les universités populaires s’en distinguent toutefois par la manière dont elles visent un « partage des savoirs ».
 

Des projets associatifs autonomes
 

Les universités populaires se caractérisent par le fait qu’elles se développent autour de projets associatifs autonomes des universités, ancrés dans une filiation d’éducation populaire, et mobilisant des intervenants souvent issus d’autres horizons que ceux de l’enseignement universitaire. La visée émancipatrice et le principe d’ouverture au plus grand nombre les distinguent des objectifs classiques de l’enseignement supérieur dans une logique de renforcement de l’exercice de la citoyenneté.
 

Ainsi, les activités des universités populaires sont marquées par une forte préoccupation pour les loisirs culturels. Conférences, ateliers de peinture ou de yoga, sorties patrimoniales, festivals, cours de langues, s’articulent avec des actions sociales et de solidarité en direction des plus modestes, comme l’alphabétisation, le soutien scolaire ou l’accueil des primo-arrivants.
 

Un principe d’ouverture, une gouvernance militante
 

L’université populaire est « populaire », car « ouverte à tous » sans prérequis. En théorie, ce principe d’ouverture et d’inclusion devrait se traduire dans la gouvernance, avec un public qui devrait également être acteur de la vie de l’université populaire. Or, notent les auteurs : « Beaucoup de responsables regrettent la séparation entre “des membres actifs participant à” et des “consommateurs de connaissances”. Les assemblées générales sont rarement très fréquentées par “le public”. »
 

De fait, ces associations se structurent bien souvent autour de collectifs militants ou de personnalités inscrites dans la vie locale et engagés dans d’autres activités (responsables associatifs, collectifs citoyens, militants syndicaux, acteurs sociaux ou éducatifs, etc.).

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