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PUBLICATION | INJEP analyses & synthèses n°51
 
 
Communiqué
INJEP analyses & synthèses n°51
Déploiement du Service national universel en 2021. Satisfaction confirmée des jeunes volontaires
 

Les premiers résultats de l’enquête menée par l’INJEP auprès des jeunes ayant participé au Service national universel (SNU) en 2021 concluent à une large satisfaction des volontaires et à une adhésion globale aux objectifs affichés du dispositif. Des résultats qui confirment les constats dressés lors de la préfiguration du SNU en 2019, et laissent également entrevoir des points de vigilance et pistes d’amélioration du dispositif. 


L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) publie les premiers résultats de l’évaluation du déploiement du Service national universel (SNU) qui a accueilli 14 650 jeunes dans tous les départements du 21 juin au 2 juillet 2021. Une enquête quantitative a été réalisée par questionnaire auprès des jeunes à la fin du séjour de cohésion.


Des volontaires largement satisfaits


Neuf participants sur dix se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur séjour. Ils adhèrent globalement au dispositif et aux objectifs du SNU et sont 76 % à estimer qu’un SNU obligatoire serait utile à la société. En outre, 10 % des jeunes considèrent que le SNU leur a été imposé, en général par leur famille. Ils ne sont alors que sept sur dix à se déclarer satisfaits ou très satisfaits de leur séjour et sont moins convaincus par le dispositif.
 

Interrogés sur les pistes d’amélioration du dispositif, les jeunes pointent prioritairement l’emploi du temps et l’organisation des journées. Ils plébiscitent les activités physiques, sportives et de cohésion ou le module « défense, sécurité et résiliences nationales », et ont moins souvent apprécié les modules consacrés à la citoyenneté et au développement durable.


Une surreprésentation des enfants de « corps en uniforme »


« Améliorer la mixité sociale » arrive en tête des objectifs du SNU considérés comme les plus importants par les volontaires, étant cité par un jeune sur deux. 83 % d’entre eux déclarent d’ailleurs avoir rencontré des personnes d’un milieu social différent, notamment parce qu’elles ont des valeurs ou des centres d’intérêt différents, ou viennent d’un autre territoire.
 

Les jeunes dont les parents sont artisans, commerçants ou chefs d’entreprise sont surreprésentés parmi les participants au SNU, tout comme les enfants de « corps en uniformes ». À l’inverse, les enfants de pères ouvriers sont sous-représentés. C’est le cas également des jeunes vivant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville ou des jeunes issus d’une filière d’enseignement professionnel, qui représentent 11 % des participants au SNU, alors que 33 % des jeunes sont scolarisés dans ces niveaux en France.
 

Ces premiers résultats recueillis auprès des jeunes seront enrichis par une enquête qualitative (140 observations et 420 entretiens) et le suivi d’une cohorte de 100 jeunes volontaires sur quatre années pour mesurer les effets du SNU sur les parcours d’engagement, d’orientation et d’insertion des jeunes, leur expérience de la mixité sociale et de la citoyenneté.

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