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L’enquête nationale sur l’engagement associatif et les dons (ENEAD) pointe une implication importante des Français dans le secteur associatif, que ce soit par l’action bénévole ou volontaire, l’adhésion ou le don. Le bénévolat associatif à lui seul concerne un quart de la population des 16 ans et plus.
Qui sont les Français impliqués dans le secteur associatif par leur participation ou par leurs dons ? Sont-ils forcément bénévoles ? Se sentent-ils engagés ? Pour le savoir, l’INJEP a interrogé plus de 10 000 Français de 16 ans et plus dans le cadre d’une enquête nationale quantitative sur l’engagement associatif et les dons (ENEAD).
Le bénévolat : la forme de participation la plus courante
Ce dernier numéro d’INJEP analyses & synthèses rédigé par Mathilde Didier, adjointe à la cheffe de mission enquêtes, données et études statistiques de l’INJEP, livre les résultats de cette enquête inédite qui détaille les différentes formes que peuvent prendre la participation associative et les dons.
En 2021 deux tiers des 16 ans et plus déclarent avoir été impliqués dans une association en France au cours des douze derniers mois que ce soit en tant que bénévoles, adhérents ou donateurs. Le bénévolat, don de temps souvent spontanément associé au secteur associatif, est la forme de participation la plus courante. Plus d’un quart des Français sont bénévoles, avec un degré d’implication (temps consacré ou nombre de tâches effectuées) qui demeure toutefois variable.
Quatre personnes sur dix participent à la vie associative
Plus largement, en incluant les formes de participation associatives des militants, volontaires ou encore adhérents, ce sont 41 % des Français qui sont concernés. Par ailleurs, la moitié de la population a effectué au moins un don au cours de l’année écoulée, souvent pour des sommes annuelles inférieures à 50 € (pour les quatre cinquièmes des donateurs).
Les seniors (65 ans et plus), qui disposent de davantage de temps libre, sont plus souvent bénévoles, tandis que les plus jeunes (16‑24 ans) sont plus fréquemment adhérents, notamment car ils sont plus souvent inscrits dans un club sportif.
Une forte transmission familiale de l’implication dans la vie associative
Autre trait saillant de cette enquête : l’héritage familial – avoir un membre de sa famille ou de son entourage impliqué dans une association à l’adolescence – reste déterminant. Le sexe, l’âge, les niveaux de revenus ou de diplômes, ou encore la configuration familiale ont un effet moindre.
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