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PUBLICATION | INJEP analyses & synthèses n° 61
 
 
Communiqué
Service national universel (SNU)
Séjours de cohésion 2022 : des motivations et expériences vécues plurielles
 

Environ 32 000 jeunes de 15 à 17 ans ont participé en 2022 à un séjour de cohésion dans le cadre du Service national universel (SNU). Comme en 2019 et 2021, l’INJEP a interrogé ces jeunes volontaires via une enquête statistique. Leur taux de satisfaction demeure élevé (90 %) et la mixité sociale modérée, même si elle diffère selon la période du séjour. Enfin, les retours d’expérience varient entre les filles et les garçons, mais aussi selon les autres caractéristiques des jeunes.
 

Mis en place en 2019, le SNU s’adresse aux jeunes de 15 à 17 ans et prend la forme d’un « séjour de cohésion », suivi dans l’année par une mission d’intérêt général effectuée dans une association, un « corps en uniforme » (armée, police, gendarmerie, pompiers) ou un organisme public.

L’INJEP a mené une enquête quantitative auprès de 5 500 jeunes ayant participé en 2022 à un séjour de cohésion du SNU. Objectif de cette évaluation menée avec le concours de l’institut BVA lors des séjours de juin et de juillet : mieux comprendre le profil, les motivations et le vécu des volontaires.


Un taux de satisfaction plus élevé chez les bons élèves et dans les petits centres ruraux
 

Comme lors des séjours de cohésion de 2019 et 2021, 90 % des jeunes se disent satisfaits de leur séjour en 2022. Quatre jeunes sur dix se déclarent très satisfaits, avec un taux plus élevé chez les « bons élèves » et les jeunes qui découvrent la vie en collectivité, ainsi que dans les petits centres ruraux. La satisfaction est logiquement moindre chez les jeunes qui considèrent que leur participation au SNU a été imposée par leur famille.
 

Une sous-représentation des enfants d’ouvriers ou issus des quartiers prioritaires de la ville, variable selon la période du séjour
 

La mixité sociale reste modérée. Les jeunes vivant en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) sont sous-représentés (5 % des participants contre 8 % des 15-17 ans), tout comme ceux issus des filières d’enseignement professionnel ou les enfants d’ouvriers. Cependant, les profils des volontaires sont plus équilibrés lors des séjours de février et de juillet, et moins en juin, de nombreux jeunes de la voie professionnelle étant en stage ou en alternance à ce moment de l’année. Par ailleurs, un tiers des participants sont issus de familles où au moins un des parents occupe ou a occupé un emploi dans les « corps en uniforme » (33 %, en recul de 7 points par rapport à 2021).
 

Des perceptions et motivations différentes entre filles et garçons

Parmi les objectifs du SNU, les filles accordent plus d’importance à la promotion de l’égalité des chances (24 % des filles contre 18 % des garçons), à l’apprentissage sur les thèmes de société, et à l’initiation aux premiers secours (50 % contre 39 %). Les garçons citent beaucoup plus quant à eux le patriotisme et l’insertion professionnelle des jeunes.
 

Concernant la mission d’intérêt général, qui constitue la deuxième étape du SNU, les garçons aspirent davantage à s’engager dans les clubs sportifs (31 % contre 19 % des filles) et l’armée (50 % contre 44 %), et moins dans les associations non sportives (14 % contre 31 % des filles) ou les structures de santé (6 % contre 25 %).

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