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PUBLICATION | Comment l’emploi salarié et le bénévolat caractérisent les associations sportives
 
 
Communiqué
INJEP analyses & synthèses
Comment l’emploi salarié et le bénévolat caractérisent les associations sportives
 

Les 364 000 associations sportives représentent près du quart des associations en France. Parmi ces associations sportives, 12 % de celles en activité sont employeuses. Les autres fonctionnent essentiellement grâce au bénévolat. Des disparités qui touchent également les associations employeuses puisque 10 % des associations sportives ayant au moins sept salariés concentrent près de la moitié des emplois, ainsi que l’essentiel des subventions publiques.

Que nous apprennent les ressources humaines sur les quelque 364 000 associations sportives en activité ? Elles nous disent beaucoup de leur taille, de leur rayonnement, mais aussi de leur gouvernance, souligne Chantal Brutel, l’auteure de cet article, pour qui « l’analyse des ressources humaines au sein des associations sportives permet de saisir l’état et les transformations de ce secteur ». Les besoins des associations sportives en termes d’emplois et de compétence suivent en effet l’offre de pratiques sportives qui s’accroit et se diversifie avec les nouveaux publics (séniors, salariés) dont les modalités d’exercice évoluent (domicile, travail, équipements en libre accès, etc.).

Surtout, cette analyse des ressources humaines des associations sportives révèle les lignes de fracture entre les grosses structures fédérales fortement professionnalisées, têtes de réseau dont l’action s’articule avec les pouvoirs publics, et les petites reposant surtout sur le bénévolat et sur des emplois rares et précaires.

Très majoritaires (88 %) dans le secteur, les associations sportives sans salarié fonctionnent massivement à l’aide de bénévoles. Elles ne se distinguent pas tellement des petites associations qui emploient un salarié  (45 %). En revanche, elles se différencient clairement des 10 % des associations sportives comportant au moins sept salariés. Celles-là mêmes qui concentrent  près de la moitié des emplois du secteur. Ces dernières sont également plus fréquemment que les autres des têtes de réseaux nationaux ou infranationaux, avec un rayonnement par conséquent plus important.

Ces disparités sont aussi perceptibles dans les financements. Si les associations sportives de plus de sept salariés perçoivent, pour la moitié d’entre elles, plus de 47 000 euros par an de subventions publiques, les associations ayant entre 3 et 6 salariés ne totalisent en moyenne que 6 500 euros par an.

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