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PUBLICATION | La pratique physique et sportive des Français sous le signe du premier confinement
 
 
Communiqué
INJEP analyses & synthèses n°45
La pratique physique et sportive des Français sous le signe du premier confinement
 

La baisse des pratiques sportives enregistrées pendant le premier confinement masque néanmoins une relative stabilité du nombre des pratiquants par rapport à 2018. Plus que la fréquence des pratiques, c’est la durée des séances qui a marqué le pas.


L’INJEP publie « La pratique physique et sportive des Français sous le signe du premier confinement » dans son bulletin INJEP analyses & synthèses. Ce 45numéro s’appuie sur l’édition 2020 du Baromètre national des pratiques sportives, enquête réalisée en collaboration entre le CRÉDOC, le ministère chargé des Sports et l’INJEP. Il en ressort que 38 % des Français ont en effet diminué leur pratique sportive au cours de cette période. Les auteurs, Patricia Croutte et Jörg Müller, du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) attribuent cette baisse, en premier lieu, aux mesures sanitaires et au fait que les pratiques à domicile ne s’y substituent pas (ou imparfaitement).

En second lieu, des facteurs psychologiques tels que l’envie et la motivation ont joué, plus encore dans cette période, un rôle déterminant. 53 % des Français ont pratiqué au moins une activité pendant le confinement, contre 64 % sur la période précédente. Randonnée, marche, footing et fitness ont été les trois activités les plus fréquentes.

Malgré ce coup d’arrêt, la part de pratiquants reste relativement stable puisque 65 % des Français ont pratiqué au moins une activité sportive dans l’année écoulée, contre 66 % en 2018. La proportion des Français pratiquant au moins une fois par semaine n’a pas changé avec le confinement. En revanche, la période de confinement et la règle selon laquelle la pratique physique et sportive à l’extérieur était limitée à une heure ont impacté les habitudes des pratiquants réguliers qui ont baissé significativement la durée des séances.

40 % des pratiquants réguliers ont déclaré une pratique de 30 minutes par séance, ou moins, pendant le confinement, contre 29 % en temps ordinaire. Ce pourcentage est passé de 52 % à 74 % en ce qui concerne les séances quotidiennes d’une heure ou moins de randonnée et de marche à pied.

Plus que le manque de place ou de temps, c’est l’envie de faire du sport qui a fait défaut. Seulement 54 % des Français ont eu envie de pratiquer une activité physique et sportive pendant le confinement et 23 % des non-pratiquants. À titre de comparaison, en 2018, le manque d’envie était invoqué par 30 % des non-pratiquants. Isolement, dégradation du sommeil, détresse psychologique ont pu peser sur la motivation.

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