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Le plus populaire des sports collectifs en France présente une faible proportion de licences féminines par rapport aux autres sports collectifs. A preuve : la proportion des licences féminines en volley-ball est plus de sept fois supérieure à celles délivrées en football.
La Coupe du monde football féminin qui se tient actuellement en France aura-t-elle un impact sur le nombre des femmes inscrites dans un club ? D’après l’édition 2019 de l’Atlas national des fédérations sportives que vient de faire paraître l’INJEP, seulement 6,7 % des licences de football sont des licences féminines. Certes ce pourcentage a augmenté de plus de de points par rapport à 2011, dernier recensement en date des fédérations sportives par le ministère des Sports, mais cela reste très faible au regard d’autres sports collectifs.
La part des licences féminines atteint 35,3 % du nombre de licenciés en basketball, 37,4 % en handball, 26,5 % en Hockey. La proportion des licences féminines en volley-ball est (49,1 %) plus de sept fois supérieures à celles délivrées en football.
L’Atlas des national des fédérations sportives se donne pour objectif de doter les acteurs du sport, professionnels des collectivités locales, du mouvement sportifs ou des champs économiques, élus et agents de l’Etat, des éléments de cadrage et d’aide à la décision permettant de mieux connaître les pratiques sportives encadrées et leur évolution.
Les données cardinales de 105 fédérations sportives sont ainsi restituées dans cet ouvrage, permettant à l’élu local de prendre conscience de la diversité des pratiques au sein de son territoire ; à l’élu fédéral d’y mesurer le niveau d’implantation de sa discipline, de la comparer aux autres ; aux agents publics d’identifier les manques et les points forts ; à tous de poser des stratégies de développement sur la base de diagnostics partagés.
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