La dégradation de la santé mentale des jeunes, mise en lumière par les récents épisodes épidémiologiques, est au centre de ce 97e numéro de la revue Agora débats/jeunesses. Au-delà du simple constat, les coordinateurs du dossier se sont intéressés à la réponse publique. C'est-à-dire, aux ressources offertes aux jeunes par les acteurs et à leur appropriation par les intéressés. En complément des constats d'une santé mentale des jeunes dégradée, constats objectivés par des travaux sociologiques ou épidémiologiques, ce nouveau numéro d'Agora débats/jeunesses s'intéresse aux ressources proposées aux jeunes en matière de santé mentale. Il analyse également la perception et l’appropriation de ces ressources par les jeunes en fonction de leur catégorie sociale, de leur genre, ou de leur appartenance territoriale.
Une population particulièrement exposée
Si les jeunes ont été en effet peu touchés par les formes graves du Covid 19, leur vie sociale semble avoir été en revanche affectée plus que celle de leurs aînés par les mesures sanitaires. Les indicateurs de santé mentale les désignent en effet comme particulièrement exposés aux conséquences psychiques de la crise, une situation qui s’est détériorée au fil des mesures sanitaires successives.
De nouveaux cadres de prise en charge Prenant acte de la variété des interventions en santé mentale, au-delà des seules instances psychiatriques, ce dossier coordonné par Ivan Garrec et Arthur Vuattoux donne à voir l’action de nouveaux professionnels et de nouveaux cadres de prise en charge. Ce faisant, il met en lumière des recherches portant sur des terrains encore peu explorés.
|