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PUBLICATION | Pourquoi un cinquième des missions de service civique s'interrompent avant terme
 
 
Communiqué
Publication
INJEP analyses & synthèses n° 87
Pourquoi un cinquième des missions de service civique s'interrompent avant leur terme
 

Embargo jusqu'au mercredi 18 juin à 10h
 

Pourquoi une mission de service civique sur cinq est-elle rompue avant son terme ? L’INJEP, avec le soutien de l’Agence du service civique (ASC), livre une analyse approfondie croisant des données et des enquêtes qualitatives. Elle révèle notamment le lien entre les profils des volontaires et la nature ou la fréquence de ces ruptures. 
 

Chaque année, plus de 80 000 jeunes s’engagent dans une mission de service civique, d’une durée moyenne de sept mois. Cependant, plus d’une mission sur cinq est interrompue de manière anticipée. Ce dernier numéro d’INJEP analyses & synthèses établit le constat et tente d’en éclairer les raisons. Celles-ci obéissent en effet à différentes logiques : 36 % des ruptures sont liées au projet professionnel du volontaire (embauche ou reprise d’études) quand 24 % s’expliquent par un abandon ou une faute au cours de la mission. Les ruptures de commun accord représentent, quant à elles, 33 % des cas.
 

Des motifs de rupture variés, reflet de la diversité des profils
 

L’étude montre que ces ruptures sont motivées par des logiques multiples, reflétant la diversité des profils des volontaires. Les demandeurs d’emploi rompent plus souvent leur mission à la suite d’une embauche, les volontaires les moins diplômés sont plus souvent concernés par des ruptures liées à des difficultés en cours de mission, alors que les étudiants, plus rarement concernés, mettent plus souvent fin à leur engagement pour se recentrer sur leurs études.


Les missions réalisées dans des établissements publics sont plus souvent rompues que celles menées dans les services de l’État, les collectivités ou les associations. Les missions dans le domaine de la solidarité sont également plus fréquemment interrompues, contrairement à celles du domaine sportif.
 

Afin de mener cette analyse, l’INJEP et l’Agence du service civique (ASC) ont mobilisé des données de gestion, une enquête par entretiens auprès d’anciens volontaires ayant interrompu leur mission ainsi que de structures ayant dû gérer des fins anticipées, et une enquête auprès de 75 000 volontaires de 2023, un mois après leur mission. L’étude offre ainsi une vision complète des ruptures de missions de service civique et permet une meilleure compréhension des dynamiques à l'œuvre.

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