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PUBLICATION | Les effets des missions du Service Civique sur l’engagement bénévole
 
 
Communiqué
INJEP analyses & synthèses n° 39
Les effets des missions du Service Civique sur l’engagement bénévole
 

La nature des missions en Service Civique n’a pas d’effets significatifs sur le désir d’engagement bénévole des volontaires. En revanche, les profils des jeunes, leur ressenti sur les missions effectuées, la qualité de l’encadrement, le fait d’exercer au sein d’une association plutôt que dans un service public, ont un impact notable sur le désir de mener des actions bénévoles après leur mission en qualité de volontaire. C’est ce que met en lumière le dernier numéro d’INJEP analyses & synthèse. 

Les volontaires en Service Civique effectuent un peu plus de missions bénévoles que les autres jeunes à âge comparable, que ce soit avant ou après leurs missions. En revanche, les degrés d’engagement varient selon le niveau de diplôme, le statut d’activité et le genre.

Par ailleurs, près d’un volontaire sur deux déclare que sa mission a eu une influence positive sur leur envie de faire du bénévolat. Enfin, les missions réalisées au sein d’une association favorisent davantage l’engagement que celles effectuées dans des services publics. Telles sont les grandes lignes d’une étude réalisée par l’INJEP et le Service Civique pour mesurer les effets des missions de volontariat sur la participation bénévole des jeunes.

Ce qui semble déterminant dans l’envie ou non de faire du bénévolat au terme de leur Service Civique, ce sont les sentiments éprouvés par les jeunes au cours de leur mission. Le sentiment d’utilité, la satisfaction du travail bien fait, l’impression de faire partie d’une équipe, produisent un effet positif quant à l’envie d’engagement au terme de sa mission, quand, l’ennui et le sentiment d’être exploité engendrent l’effet inverse.

L’encadrement et l’accompagnement des jeunes au cours de leur mission, et notamment leur degré d’autonomie, paraissent également déterminant dans le désir ultérieur à la mission de pratiquer du bénévolat. En effet, les auteurs de cette étude, Adélaïde Cellard-Chillès et Quentin Francou, respectivement chargée de mission à l’Agence du Service Civique et chargé d’études à l’INJEP, relèvent un écart très significatif dans l’envie de faire du bénévolat entre « les volontaires qui déclarent que leurs tuteurs leur donnaient des indications sur l’objectif de la mission en les laissant choisir la manière d’y parvenir » et ceux dont les tuteurs « donnaient des indications sur ce qu’il fallait faire et comment il fallait le faire ».

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