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Dans son dernier numéro, la collection des « Cahiers de l’action » s’intéresse aux activités de mise en relation entre sciences et sociétés. Il interroge les modalités, les lieux et les acteurs de ces démarches d’intermédiation qui associent les mondes de la recherche et la société civile.
L’intermédiation désigne le processus de médiation destiné à produire un accord, un arbitrage entre plusieurs personnes, ou plusieurs organisations. C’est cette démarche intentée entre la société civile, les institutions de recherche et les pouvoirs publics dont il est question dans le numéro 55 des « Cahiers de l’action », édité par l’INJEP.
Il tire les enseignements des échanges du groupe de travail sur « les intermédiations action-recherche » impulsé par la plateforme Alliance Sciences et Sociétés (ALLISS). Un processus de réflexion collective autour des coopérations de recherche entre le monde académique et les acteurs de la société (associations, ONG, collectifs…) qui permet de rendre compte de leur diversité et de leurs enjeux.
Ce numéro invite ainsi à considérer les formes, les métiers, les méthodes visant à mobiliser des savoirs et des connaissances pour l’action, parfois avec des visées transformatrices, mais également les espaces et les acteurs qui jouent ce rôle d’intermédiation.
L’ouvrage s’inscrit dans l’actualité d’une ouverture de la recherche à la société à travers des démarches comme les recherches participatives ou l’open-data, à l’instar du dispositif de soutien aux partenariats de recherche, mis en place par le ministère chargé de la vie associative, dans le cadre du Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (FONJEP). |
